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    Auteur : Veronica Roth

    Date de parution : 6 octobre 2011

    Nombres de pages : 444

     

     

     

     

    Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente, elle est en danger de mort !

     

     

    Divergent - Veronica Roth

     

    Me voilà avec un petit roman dystopique.

     Nouveau monde post-apocalyptique, la terre a souffert de la bêtise des hommes et a subi une catastrophe qui a décimé une partie de la population mondiale. Les survivants ce sont organisés en factions, 5 en tout, sensées représenter chacune un moyen d’éviter que la même horreur se reproduise. On y trouve les sincères, les altruistes, les audacieux, les fraternels et les érudits. Chacune de ces sections est, à leurs yeux, un moyen de vivre mieux. Notre héroïne, Beatrice, fait partie des altruistes, ce groupe qui se dévoue pour les autres, et qui, grâce à ses capacités d’oubli de soi et de dévouement envers les autres, gouverne toutes les sections. À l’âge de 16 ans, les jeunes doivent choisir leur section suite à un test d’aptitude. Celui de Beatrice n’est pas « concluant », elle choisi alors les audacieux, faute de mieux, et c’est là que sa vie change…

    J’ai beaucoup été touchée la narratrice, Beatrice (Tris), petit bout de femme de 16 ans qui fait l’apprentissage de la vie dans une section différente de celle où elle a grandi, très différente même. Passer du don de soi jusqu’à s’oublier, à devoir se surpasser en courage n’est pas ce que j’appelle une épreuve facile. Mais elle y parvient avec brio. Elle nous fait partager ses doutes et il est assez facile de s’identifier à cette demoiselle fragile à l’extérieur et forte à l’intérieur. Elle nous prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être super musclé pour être courageux, bien au contraire.

    Le monde créé par l’auteur met en avant les travers de l’homme actuel en nous exposant les qualités qui leurs sont opposées. Chaque faction propose une solution cohérente pour éviter un nouveau clash, mais rien n’est simple, car même après « la fin du monde » qui offre la possibilité de tout recommencer du bon pied, même avec la meilleure volonté du monde, cette reconstruction n’est pas facile. Surtout que l’auteure nous montre que l’histoire peut être un éternel recommencement, et que même si la majorité des hommes y met du sien, une poignée peut suffire pour pervertir une grosse partie (le ver, la pomme tout ça…).

    J’ai aussi beaucoup apprécié la relation entre Tris et Quatre, qui commence lentement, on a l’impression qu’aucun des deux ne s’en aperçoit, et un jour c’est là, et pour une fois ils ne tournent pas autour pendant des jours. Comme le rythme du livre, leur relation est rapide et évidente.

    Sans être moralisateur, l’auteure nous offre une vision de ce qui nous attend, et ce que l’ont peut faire avant que ça n’arrive, pour peu qu’on s’en donne la peine… Le livre se termine sur un événement clef et il me tarde de connaître la suite !


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