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Auteur : Estelle Valls de Gomis
Série : Les gentlemen de l'Etrange (tome 2)
Éditeur : Sombres Rets
Date de Parution : 30 octobre 2011
Nombre de pages : 129
Prix : 13€Wolfgang Bloodpint et Manfred Gladstone sont les Gentlemen de l’Etrange. Respectivement érudit aux pouvoirs mystérieux et docteur en psychiatrie, ils entraînent leurs comparses, la jeune gouvernante Mademoiselle Wilhelmine, Gustock Mespin de Scotland Yard, Ernest le souriceau parlant et la chienne labrador Dita, dans une aventure mouvementée en Roumanie – terre de légendes fantastiques s’il en fut – chez le vampire Arpad Nocturnaeru.
Wolfgang entreprend aussi un voyage introspectif durant lequel il va tenter de découvrir ce qu’il est vraiment. Il semble, en effet, qu’en cette fin d’époque victorienne, Londres soit devenu trop étroit pour Manfred, Wolfgang et Mademoiselle Wilhelmine.
Second tome des aventures des Gentlemen de l’Etrange, Imago relate une facette inconnue de la vie de ces surprenants, et non moins attachants, personnagesCe livre m'a rappelé le seigneur des anneaux.
Aucun rapport avec l'histoire, certes, mais tout simplement, j'ai découvert le seigneur des anneaux en commençant par le troisième film et, si un rapide résumé m'avait permis de suivre l'histoire sans problème, il ne se passait pas une seconde sans que je n'ai l'impression de ne pas avoir toute les cartes en main.
Et ça.. c'est frustrant.
C'est la même chose qui m'a freiné dans Imago. Bien que sans trop d'impact sur le déroulement de l'intrigue, les références au tome 1 sont récurrentes, et le fait d'en savoir moins me donnait davantage envie de lire le tome 1 que de poursuivre le tome 2. Les questions sur ce qui s'était passé se mêlaient à celles propres au second tome, mais en refermant le livre, je n'avais presque rien appris les concernant, si ce n'est quelques éléments me laissant penser qu'en fait, elles pouvaient être plus intéressantes encore que je ne le croyait.
Conclusion : il ne me reste plus qu'à lire le premier tome.
Pour donner quand même mon avis sur ce second tome, je commencerai par dire que Estelle Valls de Gomis a une plume remarquable, quelque soit l'usage qu'elle en fasse d'ailleurs.
Son style est agréable, ses formules justes et je garderai en mémoire certaines phrases qui m'ont beaucoup plu bien que, sorties de leur contexte, elles puissent sembler sans prétention, ce qui d'ailleurs me semble être un tour de force . Pour ce qui est des personnages, qui sont toujours ce qui me marque le plus dans un roman, je les ai tous trouvé originaux ( il y a une souris parmi eux tout de même !) et ayant chacun un passé ( dont j'ignore la plus grande partie malheureusement ) et une personnalité intéressantes. Seul le personnage de Wolfang m'a quelque peu gênée, dans le sens où j'avais l'impression que, pour lui plus que pour les autres, il me manquait des éléments qui m'auraient aidée à le comprendre. J'avais un peu de mal à le cerner et certaines de ses réflexions me semblaient.. disons sans « fondements » ou raisonnement qui puisse me sembler « logique » pour les soutenir.
Le livre lui même est très beau, et j'ai eu la très bonne surprise de découvrir des illustrations ( signée par l'auteur elle-même) à l’intérieur du livre. Elles sont suffisamment nombreuses pour être appréciées et suffisamment rares pour ne pas contraindre le lecteur dans sa vision des personnages. Personnellement, j'aime particulièrement celle de la couverture et les crayonnées.
Merci Estelle Valls de Gomis et Sombres Rets pour ces images.
Je trouve que des illustrations réussies sont un vrai plus pour un livre, il est vraiment dommage que ce ne soit pas plus répandu.
Pour finir je remercie la Maison d'édition Sombres Rets et le Forum « Sanctuaire de la lecture des A&M » pour ce partenariat qui m'a permit de découvrir l'univers fantastique et original d'Estelle Valls de Gomis. Si je le peux, j'éditerai cet avis quand j'aurai lu le premier tome.
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Auteur : Lilith Saintcrow
Série : Une aventure de Jill Kismett
Éditeur : Orbit
Date de Parution : 28 septembre 2011
Nombre de pages : 278
Prix : 15,50€Que la chasse commence !
Mon nom est Jill Kismet.
Spécialiste en trucs surnaturels. Exterminatrice d’esprits malfaisants. Tueuse de démons. Tout le monde ne supporte pas la nuit et ses créatures, mais je ne suis pas tout le monde. Mon passé m’a beaucoup appris sur les ténèbres, et j’ai été entraînée par le meilleur. Les villes ont besoin de personnes comme nous, qui font des choses que même les flics refusent de faire, quand la nuit est tombée…
Bienvenue dans mon univers.Dans le cadre d’une lecture commune sur le forum Morsures et Sortilèges, je suis repartie dans la lecture de bit-lit pure et dure et ce n’a pas été pour me déplaire.
Jill est une chasseuse de démon (tiens une variante de la chasseuse de vampires;) ) qui ne s’en laisse pas compter. Pour elle, dans le monde dans lequel elle vit, tout est noir, avec quelques dégradés de gris foncés, mais très très foncés. Elle sait que sa mission est de tuer les démons qui font plus que sortir des clous et elle le fait bien, avec un certain plaisir malsain, depuis la mort de son mentor et formateur. Oui, cette femme est amère et ce n’est pas l’arrivé en ville, dans sa ville, d’un métamorphe tueur en série psychopathe qui va arranger les choses. Elle mène alors l’enquête avec 3 autres chats-garous (enfin moi je n’appelle pas chat un félin de plus de 100kg mais bon, tout est une question de perception) travaillant pour le FBI. Parce que dans le monde de Jill peu d’humains sont au courant de l’existence de ces monstres surnaturels. Ajoutez à ça un drôle de pacte passé avec le Démon régnant sur la ville et vous aurez alors l’ambiance noire et nauséabonde du livre.
Alors je peux vous dire que j’ai A-DO-RÉ ce livre ! Et ça ne m’arrive pas souvent de le dire ! D’ailleurs je vais même aller plus loin et dire que c’est un coup de cœur, le premier du blog !
J’ai aimé Jill dès les premières pages, j’aime les héroïnes mystérieuses et masculines (et oui je me suis déjà analysée sur ce côté là). Cette fille là agit comme un mec, à la limite de la vulgarité et elle a un humour caustique que j’adore. Mais à côté de ça, on perçoit très bien sa fragilité de gamine ayant grandi dans la rue. Bref, un personnage noir et torturé comme je les aime !
J’ai aussi apprécié les autres personnages, qu’ils soient secondaires, ou pas. Saul tout d’abord, cet homme si parfait qu’il doit fatalement cacher des squelettes dans ses placards ; Perry, ce démon qui passe un marché avec Jill et dont on ne sait presque rien ; tout comme les autres personnages secondaires que j’ai vraiment envie de découvrir plus dans d’autres tomes.Je suis aussi fan du style de l’auteure, son écriture est rapide et fluide, on ne traine jamais autour du pot, allant directement à l’essentiel. Lilith Saintcrow a aussi un humour que j’aime beaucoup depuis que j’ai lu Danny Valentine. De plus, j’aime beaucoup l’univers qu’elle a crée pour Jill, ou l’on flirte toujours avec la frontière du mal. On se rend bien compte que rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, voire même que le blanc est une couleur qui tend à disparaître.
Je pense que je pourrais continuer longtemps à vous parler de ce livre, mais je finirais par vous en dévoiler l’histoire en entier. La meilleure façon de savoir s’il vaut le coup (et il le vaut) c’est de le lire !
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Auteur : Jenny Wingfield
Date de parution : 2010
Nombre de page : 447Swan, enfant espiègle et malicieuse a onze ans. Depuis que son père, prédicateur a perdu sa congrégation, la famille s'est installée chez la grand-mère, Calla Moses. D'une honnêté inébranlable, les Moses n'éprouvent que du mépris pour leur voisin, Ras Ballanger, un éleveur équestre qui régente sa famille et ses chevaux avec une violence inouie.
Quand le petit Blade Ballanger, sauvagement battu, vient chercher refuge auprès de Swan, une amitié lie immédiatement ces deux êtres en quête de justice, mais aussi de tendresse. Face au renoncement des adultes, Swan se donne alors une mission : protéger Blade, envers et contre tous. Mais pourra-t-elle y parvenir sans se brûler les ailes ?
Dans l'Arkansas des années ciquante, deux enfants se révoltent contre la cruauté du monde adulte : Un roman poignant et bouleversant sur les liens familiaux, la perte de l'innocence et la force de l'amitié...« Les Ailes de l’Ange » est le premier roman de Jenny Wingfield. Un titre de roman qui prend toute son ampleur à la fin de l’histoire, celle d’une petite fille prénommée Swan. Son père n’ayant pas de congrégation cette année, la famille constituée de Willadee, de Samuel et de leurs enfants se rend donc chez grand-mère Calla en attendant de trouver une solution. Mais entre une épicerie le jour et un bar la nuit dans la même maison, la vie de la famille n’est pas de tout repos. Surtout celle de Swan, car un soir en se promenant elle se rend par hasard chez ses voisins où elle rencontre le jeune Blade. Cette rencontre marquera le début d’un parcourt semé d’embuches pour Swan comme pour toute sa famille.
Dans un premier temps j’ai trouvé que le début du roman était assez surprenant, si on oublie la quatrième de couverture, on s’attend à une nouvelle vie tranquille dans la ferme des Moses pour la famille de Swan. Cette impression reste pendant un certain moment, nous laissant le temps de nous imprégner de l’histoire et de ses personnages. J’ai bien aimé ce début de roman qui commence en douceur, on lis sans se poser de questions jusqu’au moment où Swan rencontre Blade. On éprouve tout de suite une grande compassion pour le jeune garçon et une haine tenace pour son père Ras Ballenger qui maltraite aussi bien sa famille que les animaux sur lesquels il est censé veiller.
A ce moment précis on sent que l’histoire peut réellement commencer et même si on s’attend à des péripéties, je peux dire que j’ai été réellement surprise par leur diversité. L’Histoire est en quelque sorte un liens entre plusieurs évènements qui forment à eux seuls de petites histoires qui contribuent à celle du roman. Un livre donc très varié qui ne se ferme pas seulement sur l’intrigue principale ce qui est très appréciable car c’est un livre assez sombre parlant de la maltraitance des enfants, un sujet qui n’est pas anodin.
Ainsi grâce à ce choix de l’auteure de ne pas être toujours axé sur le coté obscur de l’histoire, le livre est adouci et moins dure à lire, car finalement, bien que la trame principale repose sur quelque chose de très cruel, voir inhumain, le livre est agréable à lire car il nous montre aussi que dans la vie il y a aussi de la solidarité et que celle-ci doit nous aider à tenir dans les moments difficiles.
Ce que j’ai beaucoup apprécié dans le livre c’est que tous les personnages sont importants et qu’aucun d’eux n’est plus mis en avant que les autres. Chacun à un rôle bien précis dans l’histoire et un caractère bien à lui.
Swan est évidement mon personnage préféré mais ce n’est pas parce que c’est son histoire étant donné qu’il n’y a pas de différence d’importance entre les personnages. En fait, c’est parce que sa personnalité évolue tout au long du livre que je me suis énormément attachée à elle. Elle passe de l’innocence à la prise de conscience que la cruauté existe, le jour où elle découvre Blade mais son caractère se forgera bien plus que ça tout au long de l’histoire, c’est une jeune fille très touchante et pleine de joie de vivre qui se trouve confronté à l’horreur du comportement de Ras envers son fils Blade. Malgré sa peur de cet être abjecte, elle ne lâchera jamais les bras pour tenter d’aider son nouvel ami.
Les dernières dizaines de pages du roman m’ont beaucoup surprise et je dois bien admettre que je ne m’attendait pas à ce qui c’est passé, c’est vrai qu’a un moment on s’attendait presque à une fin tranquille mais il n’en ai rien, la fin est à la hauteur de l’histoire, à la fois forte en émotions et en valeurs et toujours avec une partie de malheur. La fin nous montre beaucoup de choses que je ne peux vous dévoiler sans casser le suspense de l’histoire mais je peux tout de même dire qu’elle nous montre que dans certaines situations, les grandes personnes peuvent changer quand la vie de quelqu’un qui leur est cher est en danger.
En bref, je recommande ce livre qui fait un peu penser à un témoignage, à ceux qui aime ce genre littéraire mais aussi à tous ceux qui ont envie de voir ce qu’il y a de bons dans la vie malgré les épreuves qu’elle nous fait subir. Qu’il faut profiter de celle-ci avant qu’elle ne vous prenne par surprise car à tout moment les choses peuvent changer et nous brûler les ailes. Un roman plein d’émotions qui malgré un début calme n’est pas du tout simpliste voir plat, bien au contraire …" - Personne ne pourra plus jamais nous séparer, promit Swan. Je ne sais pas encore comment je vais les en empêcher, mais ça n'arrivera pas.
Blade posa une main sur le bras de Swan et bâilla de sommeil. Tout ce que Swan disait, il y croyait dur comme fer. "
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Pour inaugurer ce nouveau rendez vous quotidien qui devrait se tenir tous les mercredis, j'ai choisi de vous présenter un artiste que j'aime beaucoup : Marc Simonetti
Marc Simonetti est un artiste français, né en 1977 et vivant actuellement à Annecy. Après des études d'ingénieur, il commença à travailler dans le domaine artistique en tant que créateur de décors en 3D pour des jeux vidéos. Aujourd'hui il travaille en tant qu'artiste free lance.
Pour ma part, j'ai découvert son travail avec les couverture des "Intégrale" du Trône de Fer de G.R.R Martin ( chez J'ai lu ). Couvertures qui semblent malheureusement vouées à être remplacées par des photos tirées de la série télévisée...
Voici donc un aperçu de son travail : gallerie Marc Simonetti
Je vous engage vivement à aller le découvrir sur son portfolio : ici ou sur son profil deviantart ici
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Auteur : Vincent Villeminot
Date de parution : avril 2011
Nombre de page : 373Tim ne garde qu’un souvenir troublant de l’accident. Quand il a repris conscience, il était une bête féroce, avide de chasse et de sang. A-t-il rêvé ? Ce n’est pas l’avis du professeur McIntyre, psychiatre singulier, qui l’emmène dans son institut de recherche où vivent d’autres initiés, tous sujets à des métamorphoses animales. C’est là que Tim rencontre Shariff et surtout Flora, une jeune fille séduisante et insaisissable…
Une histoire de métamorphes pour ados ? Ce livre était pour moi. Parce que oui aux crocs sanguinolents des vampires envoutants, mais j’aime aussi les crocs baveux des bêtes à poils ! J’ai un penchant pour les méchants qui sont gentils.
Tim est un jeune homme comme les autres, jusqu’au jour où sa famille, son père, sa mère et son frère, meurt dans un accident de voiture. Il est lui même dans cette voiture et il s’y réveille en bête féroce totalement désorientée. Quelques heures après il se réveil à l’hôpital perdu. Un homme, le professeur McIntyre, va le croire et lui révéler ce qu’il est. Il le suis alors dans sa clinique pour apprivoiser sa nouvelle vie.
D’emblée la 4ème de couverture m’a plu, cet apprentissage de la nouvelle condition de Tim m’intriguait. Je me suis toujours demandée comment on s’habituer à se transformer en animal toutes les nuits de pleine lune. J’imagine que de réaliser que du jour au lendemain on est capable de telles prouesses doit être difficile à accepter… Sauf qu’ici la transformation n’a rien à voir avec la pleine lune. L’auteur aborde une mythologie du métamorphe complètement nouvelle (du moins pour moi), et j’aime de l’originalité lorsque je lis ce genre de livre. Ici tout est abordé de manière scientifique rendant toutes ces métamorphoses possibles, encore plus réelles. Ceci étant renforcé par le fait que les seuls éléments « paranormaux » ou fantastiques du livre sont les métamorphes, le reste du monde est le notre tel qu’on le connait. On s’attend vraiment à tomber sur un voisin mi-homme mi-loup en sortant de chez soi.
Le deuxième point fort de la mythologie crée par l’auteur est que les personnages peuvent se métamorphoser en n’importe quel animal, donnant parfois des situations assez comiques.D’ailleurs en parlant des personnages, le trio Tim, Flora et Sharif est vraiment bien équilibré, on s’attache à chacun d’eux au fur et à mesure qu’on les découvre, l’auteur mettant un point d’honneur à nous les présenter en détails. Leur passé nous est dévoilé et c’est ce que j’aime dans un livre, connaître les personnages à fond, je trouve que ça aide à comprendre certaines de leurs réactions…
Je me suis vite laissée emporter dans cette histoire, dans le tourbillon des interrogations de Tim, dans son adaptation à son nouveau milieu, sa nouvelle condition, ses nouveaux amis et par « cette bagarre contre les méchants » que je vous laisse le plaisir de découvrir ^^ .
Le seul petit bémol que je soulinerais c’est l’emploi d’un vocabulaire un peu trop recherché pour des ados, bien sûr, les ados ne sont pas des idiots ce n’est pas ça, mais ça gâche un peu le plaisir de la lecture de devoir se creuser la tête pour le sens de certains mots, ou alors c’est que je ne suis pas assez « culturée » :p
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